Dans cette enquête concernant le travail sur soi, dit spirituel, et le travail dans la matière, à nouveau, tout était une question de conscience. Peu importe ce que je faisais, il s’agissait avant tout de la conscience avec laquelle je le faisais. Or, ma conscience ayant été programmée par toutes sortes de croyances et au travers d’innombrables expériences passées qui y étaient désormais “enregistrées”, il me faut continuer de mettre en lumière les différents aspects de cette vaste programmation pour pouvoir me réajuster.
Le contexte :
Avec ma référente RSA en insertion professionnelle, j’avais toujours échangé au sujet d’un projet individuel d’animation d’ateliers de danse. Mais dans mon dernier contrat d’engagement, était surtout mis en avant notre travail collectif sur l’édition des Dialogues avec notre Ange, puisqu’un organisme spécialisé dans le domaine, l’Envol, nous avait proposé son soutien. Afin que vous compreniez bien ce dont il s’agit, il me faut remonter un peu en amont.
De l’esclave à la vedette (il n’y a qu’un pas !)
Dans le cadre de mon accompagnement individuel, ma conseillère RSA m’avait orientée vers la BGE, un organisme qui forme et conseille des entrepreneurs en devenir. On me fixa donc rendez-vous le 10 mai 2023. Sur place, la formatrice me posa la question fatidique : en tant qu’animatrice d’ateliers de danse, combien allais-je facturer mes prestations ? En répondant qu’il n’y aurait pas de prix fixe, j’avais tapé du poing sur la table. Affirmation ou rébellion face à l’autorité que cette femme représentait, la nuance était subtile.
En sortant de ce rendez-vous, j’avais beaucoup pleuré puis de retour chez moi, interpellée par la date, le 10 mai, j’avais jeté un œil sur Internet et découvert que nous étions le jour même de la commémoration de la fin de l’esclavage. Cette synchronicité mit une énième fois en évidence ma programmation d’esclave et bien sûr, de maître. L’expérience me permit donc de voir la lutte toujours active à l’intérieur même de mon génome, entre ces deux polarités.
Notons que je ne parle ici ni de l’esclave noir dans les champs de coton ni d’une quelconque autre forme particulière d’esclavage moderne, mais bien de la programmation matricielle que tout humain subit à travers son assujettissement au travail. “Travail” qui, pour rappel, vient du latin “tripaliare” qui signifie “torturer”.
Plusieurs mois passèrent et alors que notre collectif était plongé dans l’édition des Dialogues comme stipulé dans mon contrat d’engagement, je reçus une lettre du Conseil départemental m’annonçant que ce dernier venait d’être rejeté. Plusieurs fois confrontée à ce genre de situation avec l’administration, cette fois, je pus garder la tête froide et ne pas sombrer dans l’émotionnel. Néanmoins, cette nouvelle mit quand même instantanément mon corps - le véhicule de mes mémoires - en réaction, puisque j’attrapai un violent mal de gorge qui allait durer plusieurs semaines.
Pour avoir plus d’informations concernant ce rejet, je pris de suite contact avec l’Envol qui m’indiqua qu’effectivement, contrairement à ce qui nous avait été communiqué quelques semaines auparavant, notre travail éditorial ne pourrait être soutenu. C’est pourquoi, j’étais invitée à me concentrer sur mon projet individuel (notamment donc, les ateliers de danse). Après ce coup de massue, comme à l’accoutumée, je me suis interrogée : qu’avais-je à apprendre à travers le rejet de mon contrat d’engagement ?
Tout d’abord, mon mal de gorge me renvoya au fait d’être littéralement “prise à la gorge”, bloquée dans une situation inextricable. Avec d’un côté, la peur que le patriarcat me coupe les vivres donc, des mémoires liées à la peur du manque et à la survie ; et de l’autre, le refus catégorique de céder à cette peur en me pliant “bêtement” à l’autorité.
De façon générale, la gorge symbolise la défense, la protection, mais aussi la communication. La gorge est comme une dernière protection avant d’accepter ce que l’on avale ou ce que l’on veut nous faire avaler et cela dans tous les sens du terme.
https://www.estelledaves.com/pages/symbolique-du-corps/g-1/gorge-larynx-pharynx.html
La gorge est reliée au centre de la créativité. Il est donc important pour toi de te donner le droit de créer ce que tu veux et de vivre les expériences désirées sans te culpabiliser ou avoir peur de déranger les autres. (...)
Tu dois aussi laisser de côté l’idée que tu n’es pas normal ou que tu es égoïste lorsque tu décides de faire quelque chose qui ne convient peut-être pas à ton entourage.
https://ecoutetoncorps.com/fr/ressources-en-ligne/malaises-maladies-definition/gorge-mal-de/
Ensuite, je pris conscience de la béquille que représentait le soutien de l’Envol. Inconsciemment, j’avais placé en lui mon sauveur, de sorte qu’en me l’enlevant, la vie me remettait face à moi-même et à mes responsabilités : transcender mes peurs, renforcer non pas mon individualisme, mais mon individualité, et élever ma fréquence vibratoire en faisant ce que je sais faire et en le partageant. Ne serait-ce pas là, en effet, la meilleure façon de prendre mon envol ?
Donc, l’Envol et le Conseil n’étant pas mes ennemis, le message à travers eux était très probablement de me mettre en route ! Eh oui, quoi d’autre ? En plus, travailler, c’est facile, je suis programmée pour ! Alors justement, vigilance ! Étant donné que je suis programmée et qu’il ne m’était certainement pas demandé de retourner au bagne comme dans mon passé, me mettre en route n’était pas aussi simple que cela pouvait paraître !
Parallèlement à ce début d’enquête, une douleur aux dents 24 et 25 se déclara :
- 14 et 24 : Les premières prémolaires supérieures ou dents de l’audace. Elles traduisent la place qui vous est accordée par votre famille (lignée, particularité physique ou sociale, mise en place de schémas systémiques…) et également votre position intérieure par rapport à ces structures.
La 14 correspond à la faculté et au souhait d’agir à l’extérieur des structures et la 24, à l’importance donnée à l’affectif dans la préparation mentale de ces actions.
- 15 et 25 : Les secondes prémolaires supérieures ou dents de la métamorphose. Elles traduisent votre capacité intérieure à vous autoriser des changements voire des bouleversements dans votre vie. https://energie-denis-sanchez.fr/la-symbolique-des-dents/
Dans la continuité de mon rendez-vous à la BGE, avoir mal à “la dent” me révèlerait donc probablement la douleur de “l’A-dam”, c’est-à-dire de l’animal humain “dedans” ayant génétiquement été modifié pour être asservi. Ces parts de moi adamiques, par définition sous le joug d’une autorité extérieure ici représentée par la BGE ou le Conseil départemental, avaient toujours subi la servitude et l’emprisonnement. À travers elles, mon Esprit ou Soi supérieur impulserait alors en moi l’audace d’agir à l’extérieur des structures imposées, et la force de m’autoriser des changements dans ma vie.
Ce que j’allais découvrir, c’est la peur profonde et tenace vis-à-vis de l’autorité que j’aurais engrammée “tout au long” de mes incarnations, sans compter l’aspect transgénérationnel et la conscience planétaire ! Vibrant la peur dans mes champs d’énergie, j’attirais constamment à moi le maître devant lequel l’animal humain que j’étais devait se soumettre, et dont il recherchait constamment l’approbation.
Par ailleurs, ce fut également l’opportunité de voir mon attachement à toutes mes parts esclaves d’abord victimes du système puis rebelles envers ce même système, et auxquelles mon ego s’est identifié tout au long de mon processus d’incarnations. Pas facile donc de laisser peu à peu disparaître cette personnalité pourtant fausse, car “qui suis-je alors ?” se demandait mon ego, soudain en mal de repères.
Qu’en était-il du maître, celui que la formatrice à la BGE m’avait révélé en miroir ? Pour le moment, je ne le percevais qu’à l’extérieur, dans ma bulle de perception. Mais quelque temps plus tard, lorsque Frans et moi eûmes une conversation somme toute banale, celle-ci me permit de voir combien je me montrais dure avec lui. Une part de moi méprisait son côté terre-à-terre et se croyait supérieure du fait de sa spiritualité. Bien que ce ne soit pas la première fois, je fus à nouveau choquée de voir l’orgueil qui m’habitait. Pour qui est-ce que je me prenais ? Quelle entité s’exprimait à travers moi ?
Au moment précis où je pris conscience de mon comportement, mon attention fut portée sur ma clavicule gauche : elle me grattait. Alors en quête de sa symbolique, je lus que d’une façon générale, la clavicule représente notre capacité à supporter ce que les autres veulent nous imposer. Voilà qui me ramenait au déclencheur de cette enquête : la lettre du Conseil départemental et la question de l’activité professionnelle.
Les clavicules sont en lien avec le fait d’en vouloir à quelqu’un ou même à la vie de nous imposer, de nous forcer à subir une situation qui ne nous convient pas et face à laquelle nous nous soumettons.
On se sent écrasé, dominé et impuissant face à ce que les autres semblent attendre de nous.
https://www.estelledaves.com/pages/symbolique-du-corps/c-1/clavicule.html
Effectivement, j’en voulais au Conseil de m’imposer leur manière de travailler, et je ne pouvais soi-disant que dire “oui, amen” parce qu’en échange, ils me versent le RSA. Dans cette configuration, je tenais le rôle de l’esclave et le jouais à merveille ; et lorsque c’était moi qui imposais ma façon de penser et de voir le monde à Frans, là, j’étais dans la peau du maître qui dicte à l’autre ce qu’il doit faire.
Ainsi, le miroir quantique me permettait de voir que je me comportais parfois avec Frans comme le Conseil départemental se comportait avec moi. Ce dernier représentait donc un de mes alter : ma part patriarcale. De toute évidence, accepter cet alter bourreau était la clé - la clavicule, l’os en forme de “S”, symbole du reptilien en moi – qui allait me permettre de sortir du jeu duel “esclave contre maître”. Mais pour ce faire, il m’était demandé de ne pas juger ce maître en moi et j’en étais encore loin !
Un jour, ma conseillère RSA m’appela pour repousser notre rendez-vous ; elle le fixa au 22 novembre, date qui me fit de suite penser à une ancienne amie, Mel. Curieuse de savoir ce qu’elle devenait, je découvris sur le web qu’elle était aujourd’hui une “vedette” dans le paysage audio-visuel belge et sur les réseaux sociaux. De suite, résonnèrent les mots “vœux” et “dette”.
Les vœux étant des engagements religieux, ils me ramenaient aux entités spirituelles à qui ces vœux sont généralement adressés (le dieu, le diable, le guide, l’être de lumière, ...). Quant à la dette, elle m’indiquerait le karma c’est-à-dire, les expériences passées. Mais de quelles expériences pouvait-il bien s’agir ? En regardant des vidéos de Mel, j’entendis les pensées d’une part de moi désireuse de connaître à nouveau le succès, d’être admirée et de subjuguer les autres par son talent, comme je le fis dans mon passé de danseuse. Voilà donc de quelles expériences il aurait pu s’agir !
Quelques heures plus tard lors d’un échange sur le chantier de l’ÉCOLEO, à nouveau, cet alter se présenta à ma conscience. Cette fois, je ressentis sa colère de ne plus pouvoir exister à travers le regard de l’autre, mais surtout, en ayant du pouvoir sur autrui. Le soir même, en pleurant sa colère sous la douche, je pus clairement identifier cet alter orgueilleux et égocentrique, la “ve-dette” du passé qui “veut” ci et qui “veut” ça, parce qu’elle ne connaît pas d’autre façon de fonctionner et de mener sa vie.
Quant à la dette, symboliquement, elle aurait pu mettre en évidence le fait d’avoir toujours travaillé selon la logique du Service de Soi. Effectivement, en suscitant par exemple de l’admiration, j’avais exercé sur les autres un certain pouvoir, leur volant par là même de l’énergie. En la transposant dans un contexte différent, je reconnus ainsi en cette part “vedette”, l’une des facettes du fameux maître qui est en moi.
La nuit qui suivit, après une discussion au sujet de la rencontre filmée avec Rosalys, Pascale et Françoise, je réalisai subitement que cet alter maître était probablement relié à un “gourou de 4e densité SDS”, autrement dit, à un “Kin-guru-je” ou Kingú Rouge.
Cette entité Gina’abul, dénommée “Moloch” par certains ou “le diable” par d’autres, serait celle à laquelle j’aurais inconsciemment donné mon consentement en échange d’un peu de succès, de notoriété et du fait de me sentir reconnue dans ce monde de 3e densité, à travers mon activité professionnelle : la danse.
Le gourou, un adepte qui s’ignore
Quelques jours après avoir reçu la lettre du Conseil départemental, j’eus une conversation avec Sand au sujet de l’argent, du statut de micro-entrepreneur, de nos potentielles activités ... et nous en vînmes à parler de spiritualité. Tout à coup, il m’apparut évident que je n’avais aucune idée de l’ampleur de mes croyances spirituelles, ni de l’étendue de leur influence sur mes choix et comportements. Autrement dit, je réalisai à nouveau que je n’avais pas idée à quel point mes pensées n’étaient pas les miennes !
Tout en lui parlant, j’optai alors inconsciemment pour la position du lotus et, enroulant machinalement mon écharpe autour de ma tête, laissai apparaître un alter yogi ! Mes mémoires bouddhistes et/ou hindoues étaient manifestes ! Celles-ci expliqueraient notamment le fait d’avoir été attirée par le yoga, de m’être fait tatouer un symbole bouddhiste ou encore, d’avoir suivi un cours de méditation Vipassana (10 jours dans l’isolement), tout cela avec une évidence et une aisance venues d’ailleurs !
Si les pensées du gourou m’échappaient encore, j’identifiais de plus en plus clairement celles de l’adepte en moi, notamment au sujet de l’argent. En effet, allant de pair avec celle du travail, cette question tenait une place essentielle dans le remue-ménage intérieur que je vivais à ce moment-là. Je découvris par exemple que j’avais de la culpabilité bien cachée à recevoir de l’argent. Pour mes parts spirituelles ayant notamment fait vœux de pauvreté, l’argent était “SDS”, donc, gagner de l’argent était quelque chose de mal. Être pauvre était connoté de façon positive, c’était le gage d’une certaine évolution spirituelle.
Complètement perchés, ces mêmes alter craignaient de “régresser” s’ils avaient à se lancer en tant que micro-entrepreneur. Désireux de rester branchés “là-haut”, sans jamais toucher terre, ils s’étaient rendus prisonniers de leur posture spirituelo-méditative.
C’est par ce genre d’observations que j’en vins petit à petit à l’évidence : ma psyché était infectée de pensées et de croyances spirituelles inspirées par des entités du haut astral (dont toutes n’étaient pas forcément mes alter), qui pervertissaient mon rapport à l’argent et ma conception du travail. À travers leurs pensées que je validais inconsciemment, je demeurais donc dans le rejet des aspects matériels de l’incarnation comme relaté dans mon dernier témoignage Les pieds sur Terre.
Je percevais de mieux en mieux le piège que constitue la spiritualité afin de maintenir l’Homme loin de son incarnation, presqu’aussi désincarné que la multitude d’entités astrales qui vivent à travers lui. Mais ce n’était pas encore assez clair, je n’en étais (et n’en suis encore) qu’au tout début de la découverte de l’étendue de ma programmation au niveau spirituel. S’ensuivit alors une enquête dans l’enquête.
Dans le cadre de l’édition des Dialogues avec notre Ange, Sand nous envoya le Dialogue 31 pour relecture. Et comme par hasard, il y était question de spiritualité. Programme du sauveur, culpabilité sous-jacente, notion de péché induite par programmation, pour ne citer que quelques-uns des aspects abordés.
Ensuite, en l’espace de quelques heures, je tombai sur Internet sur deux individus morts un 31 octobre. À nouveau ce chiffre ! S’agissant de ma date de naissance, interpellée, je décidai de suivre cette piste. La première personne décédée un 31 octobre était Indira Gandhi (femme d’État indienne) et la seconde, Houdini, un illusionniste du siècle dernier.
Vu la thématique qui m’occupait, je décidai de me pencher en premier sur Gandhi, le maître spirituel. Ayant fortement marqué l’inconscient collectif de manière positive, cet homme dont je ne connaissais quasiment rien, m’avait toujours plu ! Mais à la lecture de sa fiche wikipedia, peu à peu, le mythe s’effondra, puis plus tard, mon propre mythe !
Tout d’abord, son parcours de vie me renvoya à des programmes matriciels que je connais bien pour les avoir plusieurs fois identifiés en moi : la victimisation, l’injustice, la rébellion et l’orgueil. Ceux-ci constitueraient le parfait terreau pour tous les futurs “missionnés”, pseudo-sauveurs de l’humanité, gourous ou militants politiques pris dans l’illusion de devoir changer l’autre ou de rendre le monde meilleur. Aussi, et comme le dit Bernard de Montréal : “Il est difficile de voir le mal dans le bien”.
Ensuite, hindou profondément religieux, Gandhi me permit de voir qu’ayant fait vœux de vérité, de célibat, de non-violence et de pauvreté, le maître avait clairement embrassé la figure de l’adepte ! À quelles entités cet adepte aurait-il prêté allégeance ? Cette question me ramena inévitablement à ce que je relatais plus haut au sujet des Kingú Rouges, ces entités de 4e densité SDS qui manipulent l’humain à travers son lien psychique avec des entités de l’astral de 3e densité, notamment à travers le concept de vœux.
Ainsi, de moins en moins ignorante de l’influence de l’astral sur l’Homme, je pouvais à présent percevoir le mensonge derrière le personnage de Gandhi, dont la sincérité n’était par ailleurs pas à remettre en question. Mais bien plus difficile était de percevoir le mensonge dans ma propre psyché ! N’étant pas consciente de ma “religion”, c’est-à-dire, étymologiquement, de ce à quoi je suis “reliée”, je ne voyais pas ma propre prison !
Jusqu’au jour où, écoutant une conférence de Daniel Kemp, j’eus un CHOC MONUMENTAL. L’information concernant la manipulation astrale au travers de la spiritualité me fit tomber de plusieurs étages. Effarée, je comprenais que mon plongeon dans la recherche de la Connaissance, mon attrait pour l’invisible, le mysticisme, l’ésotérisme, le chamanisme, bref, pour tout ce qui était de l’ordre de la spiritualité et qui fascinait mon ego, relevait de mémoires. J’étais tout simplement reliée à un ou des maître(s) spirituel(s) dans le haut astral, à travers le(s)quel(s) cette quête m’avait été inspirée.
Remettant littéralement tout mon monde en question, cette information eut du mal à passer. Je me sentais trahie, leurrée, en colère et perdue. Jusqu’où mes illusions spirituelles allaient-elles ?? Rien que d’y penser, j’en étais effrayée. Révoltée de m’être “fait avoir” et surtout, de me retrouver face à mes limites et à mon ignorance, ce que j’éprouvais était à la hauteur de ma naïveté et témoignait de tout l’orgueil spirituel qui m’habitait.
Une fois cette vague émotionnelle derrière moi, je compris que ma quête spirituelle avait été parfaitement légitime et nécessaire. En effet, c’était elle qui, orchestrée par mon Esprit, m’avait amenée “jusqu’ici”. Je devais simplement accepter que, contrairement à ce que l’on m’avait laissé croire, cette quête n’était qu’une étape et en rien, un aboutissement.
Je poursuivis mon enquête avec Houdini. Ayant reçu énormément de spams de Leroy Merlin, je m’étais interrogée sur Merlin l’enchanteur. Or, d’après les Cassiopéens, ce dernier n’était autre que le Houdini de son époque : un illusionniste. Alors en rédigeant, je saisis mieux ce que Houdini et Merlin venaient faire dans cette enquête sur la spiritualité !
Connu pour être le roi de l’évasion, Houdini serait mort d’une appendicite ayant dégénéré en péritonite. Suivant alors cette nouvelle piste, j’appris que “la maladie du péritoine est la solution biologique parfaite pour faire une coque de protection, un blindage”. Cette maladie m’indiquait donc le besoin de protection de l’ego. https://neosante.eu/le-peritoine-ou-le-bouclier/
Dans le cas d’Houdini, cette péritonite avait été causée par une appendicite :
La crise d’appendice se produit quand l’être, souvent enfant et parfois adulte, regarde et relit son histoire familiale, et porte dessus un regard nouveau, souvent différent de l’espérance naïve du petit.
C’est la période où, consciemment ou pas, nous commençons à prendre du recul et à porter un regard critique sur ce que nous avons reçu. Le but en est l’intégration, autrement dit la “di-gestion”. https://neosante.eu/lappendicite/
L’histoire familiale ferait allusion aux mémoires, quant au fait de porter dessus un regard neuf et critique, n’était-ce pas là le propre du processus de conscientisation ?
Aussi, puisque mon histoire familiale serait par définition “inscrite” dans ma génétique, m’en libérer, au sens de “ne plus en souffrir”, ne pourrait se faire qu’au travers de la digestion, c’est-à-dire par un processus de transformation. Or, cette transformation exigerait de se mettre en mouvement !
Action !
Quelques semaines plus tard eut lieu le rendez-vous avec ma conseillère RSA. Il s’agissait de revoir mon fameux contrat d’engagement et donc, de parler des futurs ateliers de danse libre.
Après cet entretien, je réalisai que la danse me manquait beaucoup. La danse. Pas le monde de la danse. En effet, ce rendez-vous RSA fit émerger ma peur du tripalium ; la peur qu’en me lançant dans l’animation de ces ateliers, j’aie à souffrir comme j’avais souffert dans mon passé. Mais je ne pouvais pas rester sur cette peur ! De toute façon, intérieurement, je fus tellement poussée à lancer ces ateliers que je n’eus d’autres choix que d’y aller, c’est-à-dire de plonger dans ce qui me faisait peur (et qui n’allait pas me tuer !).
La rénovation de l’Estagnol n’étant pas achevée, je choisis de les organiser dans la salle de danse du village. C’est là qu’en moi, l’inconfort et la lutte prirent énormément d’ampleur. Après la BGE et le Conseil départemental, ce fut au Conseil municipal puis au groupe de me renvoyer avec insistance la part de moi qui me brimait, me rabaissait et tentait de me dissuader de mettre en place ces ateliers. Si c’était l’approbation que je recherchais, je pouvais toujours courir !
Me retrouver à nouveau face à l’autorité était donc très confrontant. Muselée, souffrant de maux de ventre, souvent en pleurs, je doutais du bien-fondé de mon initiative, mais ne lâchai rien ; le doute étant là pour m’amener petit à petit à ne plus douter justement !
Je savais pertinemment que si ce maître autoritaire, ce “kin-GURU-je” se manifestait à travers les uns et les autres dans ma bulle de perception et générait en moi autant d’émotionnel, c’est qu’il me fallait “voir” et cesser de juger cette part de moi ! Mais pour l’instant, cette information n’ayant pas dépassé l’intellect, j’étais tiraillée entre deux parts opposées : le maître et l’adepte. Et, bien que plutôt soumise, l’adepte était de plus en plus en colère.
Alors justement, à un certain point, l’enfermement que je vivais fit monter tellement de colère et de rébellion envers l’énergie patriarcale, que je me retrouvai propulsée à sa rencontre, c’est-à-dire à la rencontre du geôlier de 4e densité en moi-même !
Soudainement en effet, une information concernant les Ameli – êtres galactiques dont j’ai reconnu la génétique en mon propre génome -, me revint en mémoire : Margi m’avait souligné un passage des Chroniques du Girku révélant qu’Aldébaran, l’étoile d’où les Ameli seraient originaires, signifie “une lumière vive” ou “une rébellion”. À nouveau donc, la rébellion ! Il ne pouvait s’agir d’un hasard !
Notons que le terme Gina'abul-sumérien BUN ou BÛN exprime à la fois "une lumière vive" et "une rébellion." Le choix de ce terme pour nommer l'étoile rouge d'Aldébaran (Alpha Tauri) s'explique facilement lorsque l'on sait que ce monumental soleil est une étoile de magnitude 1. Les Usumgal, comme An et Ansa.r, considéraient les Ameli comme des traîtres ou des rebelles parce qu'ils ne donnèrent pas l'autorisation aux Gina'abul de s'établir autour de Bun après la Grande Guerre.
C’est ainsi que je découvris cette probable mémoire de conflit entre Ameli et Gina’abul ! Mais alors, ne serait-ce pas là ce qui se perpétuait à travers moi par le biais de la génétique ??
Un indice soulignant cette probable mémoire s’ajouta lorsque, dans le cadre de la mise en place des ateliers de danse, je me renseignai sur les assurances nécessaires. Un quiproquo au sujet de la responsabilité civile personnelle attira mon attention et me poussa à en rechercher la définition. Je lus : Il s’agit d’une protection financière contre les dommages ou blessures que vous pourriez causer à autrui de façon involontaire.
Cette phrase me fit immédiatement penser aux dommages indirectement causés au peuple Gina'abul, lorsque les Ameli et leurs alliés prirent la décision de lui interdire l'accès à Bun :
(...) À l'issue de la Grande Guerre, les colonies Miminu furent chassées de Bun par les Ameli et leurs partenaires. Avec l'agrément des Kadistu, An et Ansar installèrent alors les colonies Miminu de Bun en Mulmul. Ce qui obligea une bonne partie de la nouvelle lignée Amasutum à abandonner progressivement Mulmul et son système stellaire Ubsu'ukkinna pour finalement gagner Gisda (les Hyades).
Reconnaissant ma possible “responsabilité personnelle” à travers ma part Ameli, je me mis instinctivement à pleurer. Le fait de prendre conscience que ce conflit galactique était en moi, me permit de reconnaître à la fois mes codes Ameli et mes codes Gina’abul, ceux-là même que les différentes figures d’autorité m’avaient montré en miroir, tout au long de cette enquête. Mettre fin à ce conflit intérieur aurait alors indéniablement modifié quelque chose dans mes champs d’énergie, puisque la tension avec mon entourage s’évanouit elle aussi.
Quelque temps plus tard eut lieu un premier atelier de danse, puis un second, puis un troisième ; chacun d’eux me donnant l’opportunité de mettre à jour des programmes, tels que le sentiment de devoir convenir, d’être approuvée, d’avoir quelque chose à vendre et bien sûr, le fameux programme de peur du manque.
Le quatrième lundi, en me levant, je me sentis comme dans mon passé : enfermée dans une obligation avec la sensation que l’on profitait de moi. Il devint évident que quelque chose clochait ; je ne pouvais plus animer ces ateliers tous les lundis soir à 18h de façon systématique ! Il était là le souci ! Cet engagement hebdomadaire auquel je m’astreignais dissimulait la programmation à laquelle j’étais toujours inconsciemment assujettie !
À 9 ans, j’avais écrit dans mon journal intime : “Quand je serai grande, je serai prof de danse”, et il en fut ainsi, mémoires oblige ! J’avais ensuite vécu ma vie à l’intérieur de cette programmation, passionnée par la danse jusqu’à en faire mon outil de torture. Et aujourd’hui, bien que six années se soient passées sans que j’exerce ce métier, cette programmation était toujours active. Ce n’est que grâce à cette plongée en conscience dans l’expérience, que le côté assujettissant de ces ateliers put m’être révélé, amorçant ainsi une déprogrammation.
Concrètement, pourquoi continuer à animer ces ateliers selon un horaire fixe si cela ne convenait plus à celle que j’étais aujourd’hui ? Parce que je m’y étais engagée ?? Mais le réel engagement n’était-il pas plutôt envers moi-même ?? Alors, “qu’il aille au diable ce contrat d’engagement, ce n’est plus à lui de dicter ma vie !” m’écriais-je exaspérée. M’adressant littéralement au diable en moi, je disais “stop” non plus à quelqu’un à l’extérieur, mais à mon propre bourreau, autrement dit, au programme qui me pompait et me plombait !
Certes, les geôliers me tenaient encore par la peur du manque, mais si j’agissais selon mes nouvelles prises de conscience, la programmation perdrait un peu de son emprise sur ma conscience, et ainsi de suite, couche après couche.
Ainsi, faisant valoir ma propre autorité et au risque de voir disparaître le peu de participants, je choisis de proposer les ateliers de manière spontanée, selon l’énergie du moment, et non plus selon les desiderata de mon ego dont l’insécurité incite au contrôle et à la rigidité. Suite à cette décision, je me retrouvai le cou complètement bloqué, ce qui témoignerait une nouvelle fois de l’impact de nos choix au niveau cellulaire, et qui, dans ce cas précis, correspondait également à, je cite, la difficulté d’harmonisation entre la pensée et les actes (cervicale 4).
Grande difficulté effectivement car lâcher prise, c’est-à-dire accepter d’aller vers l’inconnu, est toujours confrontant pour mon ego ! Mais, difficile ou non, il fallait que je fasse un pas en appliquant ce qui dorénavant était juste, sans me préoccuper d’hypothétiques conséquences - ces dernières ne relevant que de projections issues de ma conscience humaine, programmée et reliée au monde de la mémoire (l’astral).
Épilogue
Des mois plus tard, alors que je finissais de rédiger ce témoignage, je me retrouvai subitement et sans raison apparente, le dos complètement bloqué ! Cette fois, il ne s’agissait pas des cervicales mais de la dorsale n°7, celle correspondant au “travailleur forcené”. Quasiment immobilisée pendant plus de deux semaines, à nouveau, je m’interrogeai sur ce que j’avais à comprendre de la situation inédite que je vivais. Le mal de dos m’évoqua directement le surmenage et le fait d’en avoir plein le dos, mais plein le dos de quoi ??
En me posant cette question, je réalisai que ce mal était apparu alors que je “buggais” sur un paragraphe en particulier : celui qui parle de Gandhi et du maître spirituel. N’était-ce pas là le signe que j’étais à nouveau invitée à poser mon attention sur cette prison que constitue la spiritualité ?
À travers cet indice et mon mal de dos, mon Esprit m’avertissait vraisemblablement de la présence de parasites psychiques et des limites que ceux-ci imposaient à ma conscience et donc, à la manière dont je vivais. Confirmant cette hypothèse, un mot me vint à l’esprit : “martyr”. Relevant quelques signes dans ma bulle de perception et observant certaines de mes croyances quant à la “mission spirituelle” que “je” m’étais assignée et à laquelle mon ego était attaché, je perçus une part de moi, peut-être un moine, consacrer l’entièreté de son temps à la discipline, dans une quête spirituelle pour le salut de son âme. En posant ma conscience sur ce martyr, je pus non seulement comprendre comment ce mort vivait sa spiritualité, mais surtout, qu’il la vivait à travers moi et donc, à mes dépens !!
Peu à peu, la manipulation dont je faisais l’objet devint de plus en plus apparente : sous l’emprise psychique d’entités spirituelles du haut astral, j’avais peu à peu adopté un comportement d’ascète. Mon travail était coloré par le filtre de ces entités enfermées dans leur spiritualité. Voilà ce que je commençais à réaliser ! Prenant conscience de cet enfermement, je pus me rendre compte que, tout comme la majorité des maîtres dits spirituels, j’étais déconnectée des besoins naturels de mon corps physique et du plaisir !
Vint ensuite l’opportunité d’appliquer ce que je venais de conscientiser. Un matin, je ressentis urgemment le besoin de sortir de ma routine (route-in) et d’appuyer sur le bouton “stop” ! Il fallait que je lâche l’analyse, la lecture, la recherche, que je sorte de la sphère mentalo-spirituelle pour aller me détendre, ressentir mon corps à travers mes sens et me faire du bien ; c’était MAINTENANT !
Si personne ne m’avait jamais interdit de faire quoi que ce soit, les maîtres auxquels j’étais assujettie, eux, avaient toujours été “sur mon dos”, ce qui me mettait inconsciemment en tension permanente ! Or, là, c’en était trop, je n’en pouvais plus ! Bien que ressentant un peu de culpabilité à l’idée de prendre du temps pour moi, je balayai ces pensées et partis me promener et me baigner le cœur léger. Le soir, en rentrant à la maison, non seulement mon mal de dos avait nettement diminué, mais je reçus un message m’informant d’une rentrée d’argent aussi inattendue qu’imminente ! Par mon action, je récupérais donc bel et bien de l’énergie.
Ainsi, pour résumer, que ce soit dans le cadre des ateliers de danse, dans celui du travail de conscientisation ou dans n’importe quelle situation du quotidien, c’est grâce à la lente fusion de l’énergie de mon Esprit avec mon ego, que sont peu à peu dévoilées les forces qui jouent contre moi. En l’occurrence, fortement imprégnée de mémoires spirituelles, je suis à nouveau appelée à m’ancrer, à opérer “un retour vers la matière” pour retrouver l’équilibre nécessaire entre ce qui est en haut et ce qui est en bas.
Observer la subtile manipulation dont je fais l’objet à travers mes pensées et mes émotions, me permet ensuite d’effectuer de nouvelles mises à jour en dehors de toute considération égotique, de toute logique, de toute appréciation de ce qui est bien ou mal, en agissant “simplement” en accord avec les impulsions que je reçois. Exercice pas toujours évident qui revient à laisser faire l’énergie avec le moins de résistance possible, et qui, en définitive, constituerait mon véritable contrat d’engagement ! À moi donc, de ne pas le rejeter !
Eli (Cénacle dépt.11)
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Marcelle B (jeudi, 05 septembre 2024 16:29)
Merci Eli pour ton témoignage très intéressant, et toutes ces informations que tu nous communiques.
Je reviens sur ton résumé, et je pensais à cette vidéo que j'ai écoutée il y a quelque temps déjà, si ça peut t'aider, également.
https://youtu.be/f66R8VnaksI?t=13065
Chaleureusement,
Marcelle