Le prénom d'un des protagonistes a été changé afin de respecter son anonymat.
En choisissant de quitter l’impasse de mon mode de vie solitaire pour amorcer un travail en groupe, j’actai ma décision profonde de cheminer vers la voie SDA.
Denis C. était dans la même situation que moi ; il m’avait rejointe en Bretagne et fut un moteur pour me sortir de ma zone de confort, en me poussant à acter ce changement sans délai. C’est ainsi que j’arrivais dans l’Aude. Je fus alors confrontée à mes résistances dans mon rapport à autrui.
Le saut dans l’au-delà
Un concours de circonstances nous amena Denis et moi, à nous orienter vers une colocation à quelques kilomètres d'Albières avec Corinne, qui avait fait le même choix que nous. Un mail qu'elle m’avait envoyé via le Réseau LEO, m’avait fait ressentir du rejet envers elle. J’avais alors exprimé à Denis C. mes résistances quant à cette colocation à trois ; cela ne changea en rien sa détermination et il me poussa à dépasser mes appréhensions.
Denis, parti quelques jours avant moi afin d’aider Corinne à déménager, eut alors l’opportunité d’intégrer une colocation au sein même d’Albières, avec deux autres LEO. Face à ce changement soudain, je me sentis trahie, abandonnée par celui qui avait pourtant mis tant d’énergie à venir me chercher ! D’autant plus que je me retrouvais alors en colocation avec Corinne et son enfant en bas âge, ce que je redoutais le plus.
Je le découvrirai plus tard, la situation mise en place par l'Ange était parfaite pour mon apprentissage. En effet, les similitudes que je reconnaissais dans nos vies respectives me ramenaient inconsciemment trente ans auparavant à un passé douloureux : j'avais moi-même élevé seule mon enfant et vécu des interactions conflictuelles et difficiles avec mon ex-conjoint.
Au lieu de m'appuyer sur mon vécu pour en tirer leçons et en grandir, je le jugeai, le rejetai, croyant ainsi ne plus ressentir de souffrance et l’oublier. Voilà pourquoi la colocation avec Corinne était si difficile. En effet, le rejet que j'avais envers elle me montrait bien en miroir celui que j’avais envers mon propre passé. Je me rends compte aujourd'hui que mon âme me mettait face à ces souvenirs douloureux pour amorcer un travail de libération. Celui-ci ne consistait donc pas dans le fait de les oublier, mais de les accepter pour enfin aller vers une nouvelle réalité.
Durant le temps de notre colocation, quelque chose attira mon attention. En effet, Corinne n'ayant jamais utilisé de gazinière auparavant, exprimait de la peur à son égard. Craignant une explosion, elle me sollicitait souvent pour que je sois à ses côtés quand elle l'utilisait. Cela avait fini par m’agacer fortement, jusqu'à ce qu'elle dépasse sa peur et prenne confiance en elle par la suite.
Mon emménagement à Albières
Quelques mois après notre arrivée dans l'Aude, une opportunité de logement se présenta à nous, à Albières même. Finalement, Corinne décida de quitter le groupe et se rendit quelques jours auprès de sa famille. Quant à moi, enthousiasmée par cet emménagement et le fait de me rapprocher de la tribu LEO, je m’affairai aux préparatifs de mon déménagement. Mes relations avec Corinne étant devenues de plus en plus tendues, je souhaitais quitter notre colocation avant son retour.
Ainsi, je réunissais toutes mes affaires, y compris la fameuse gazinière et demandais l’aide du groupe pour les transporter dans le nouveau logement. Le chargement terminé, un vide régna dans la maison que je quittais. Certains exprimèrent que s’ils devaient y revenir après s'être absentés, à l’image de Corinne, ils en ressentiraient une forme de dépossession ! Je ne comprenais pas sur le moment ce que cela signifiait, puisqu’il s’agissait de mes propres affaires.
Plus tard, alors que nous procédions au déchargement, seule la gazinière ne trouva pas sa place ; en effet, la nouvelle maison en était déjà équipée. Pourquoi alors avais-je décidé d’emporter cette gazinière ?
Le lendemain, je fus surprise d’apprendre que je faisais l’objet d’un carton rouge !
Effectivement, avoir privé Corinne de gazinière, tout en sachant que je n'en avais pas besoin, révélait une forme de malhonnêteté et un comportement aux antipodes du service d'autrui. Je sentais en effet que j’avais gardé de la rancœur envers elle, mais m’interdisais de le verbaliser. Le carton rouge fut alors pour moi un choc qui me plongea dans la culpabilité et la honte. Après m’être fustigée quelque temps, je décidai de récapituler les évènements pour comprendre ce qui se cachait « derrière ».
D’abord, lors du branchement de la machine à laver, une fuite d’eau me contraignit à fermer l’arrivée d’eau générale. Je n'avais plus d'eau courante pendant les deux jours fériés de fin d'année ; ayant vécu pire dans mon passé, cela m'affecta peu. Je ne laissais transparaître aucune émotion, coupée même de celles-ci, comme l'eau dont j'étais privée. L'eau symbolisant l'émotionnel et les mémoires, une fuite en lien avec la machine à laver semblait m'indiquer qu'un travail de transmutation s'imposait : faire ma lessive intérieure ! Concrètement, il m’était demandé de contacter mes ressentis et mes émotions, les exprimer et sortir du déni.
Ensuite, en transportant la gazinière le jour du déménagement, Florian, aujourd'hui un de mes colocataires, s’était coincé les doigts dans la porte du four à plusieurs reprises. Que me montraient donc tous ces signes ?
La gazinière était donc au cœur du sujet. D’une part, j’avais occulté l’aspect punitif de mon acte teinté de vengeance envers Corinne. D’autre part, de l’avoir récupérée soulageait une partie de moi qui savait que Corinne en avait peur. Une fois cela conscientisé et ayant compris la raison du carton rouge, la réparation karmique envers Corinne pouvait avoir lieu ; je lui ramenais la gazinière, ainsi que divers autres affaires dont elle pouvait avoir besoin.
Je comprends à posteriori que déjà, se révélaient là certains programmes liés à mon rôle de mère. De fait, j’étais dans la culpabilité qu’il lui arrive un éventuel accident et préférais contrôler la situation, omettant symboliquement mes qualités de "mère nourricière".
Grand-mère Rose
En lien avec cette histoire de gazinière, me revint alors en mémoire un évènement que mon père m'avait raconté, qui eut lieu bien avant ma naissance : son frère Joseph s'était suicidé par le gaz. Son acte avait aussi provoqué le décès de deux personnes, ses voisins.
Lors du travail de ce texte en petit groupe, un évènement allait me faire comprendre le drame qu’avait vécu ma grand-mère paternelle Rose, apprenant le décès de son fils Joseph et découvrant son corps dans ces conditions.
Soudainement, Florian se sentit fébrile, s’allongea sur le canapé, recouvert d’une couverture tant il ressentait le froid dans son corps. Son visage blêmit, sa respiration devint de plus en plus courte. Il ne pouvait plus bouger et sa position me fit alors penser à celle d’un mort. Dans le même temps, mon corps devint tout aussi soudainement glacé. Je reconnus l’âme de Rose, qui s'exprima vigoureusement par ma voix : "c’est mon fils qui est allongé là ! Je ne comprends pas pourquoi il est mort !", disait-elle. Sur le moment, je me sentis choquée, désemparée et désespérée.
Je compris alors ce qui se jouait sous mes yeux ; tous les indices se rassemblaient !
Florian semblait avoir «joué» le rôle de Joseph ; Corinne et son fils, celui de ses deux voisins décédés ; quant à moi, je porterais la mémoire de Rose, qui culpabilisait de ne pas avoir été assez présente auprès de son fils. En effet, après la mort accidentelle de son mari, Rose avait dû placer ses enfants, ne pouvant assurer son rôle de mère nourricière. Inconsciemment, en emportant la gazinière, je ne voulais pas que ce drame se reproduise.
"(…) les secrets de famille sont souvent liés à des évènements psychologiquement traumatisants qui, enregistrés dans la mémoire génétique de l'âme, obligent les descendants de ces familles à rejouer des histoires qui finalement ne sont pas les leurs, mais dont ils sont porteurs". Extrait Chronique 3 "prisonnier des murs, prisonnier du passé"
J'avais déjà été visitée un an auparavant par l’âme de Rose, mon aïeule, devenue familière depuis ! Les visions que j'avais reçues d'elle m'avaient permis de découvrir que je portais les mêmes blessures qu’elle, en lien avec le patriarcat.
Le nom de jeune fille de Rose était « Cognat ». Le décryptage de son patronyme en langage des oisons m'évoqua la violence (cogner au passé simple) notamment conjugale et le féminin non reconnu, le con-nié (Con, faisant référence au sexe féminin). Et comme le découvrit Clémence, ma colocataire arrivée peu de temps après mon installation à Albières :
"Dans le droit, le cognat désigne le membre d'une famille "parent par les liens du sang". Par extension en généalogie, lorsqu'on travaille sur la lignée cognatique, cela signifie qu'on s'intéresse à la lignée des femmes d'un individu, c'est-à-dire la mère, puis la grand-mère, puis l'arrière-grand-mère, etc. (dans les ascendantes) ou la fille, puis la petite-fille, puis l'arrière-petite-fille, etc. (dans les descendantes).
Ce concept est utile d'un point de vue génétique car un individu partage son ADN mitochondrial avec sa lignée cognatique puisque c'est exclusivement la mère qui le transmet à ses enfants".
"https://fr.wikipedia.org/wiki/Cognat_%28g%C3%A9n%C3%A9alogie%29
Cette information amplifia en moi le ressenti de mon lien d'âme avec celle de Rose. En résonance avec sa vie, je fus alors amenée à faire des parallèles avec la mienne ; examiner plus avant ma relation au patriarcat, ma lignée cognatique portant à l’évidence des programmes de domination-soumission dont j’avais hérité.
D’autres signes sont ensuite venus faire le lien entre ma grand-mère, et la mère Amasutum que je suis sur un autre plan.
Révélations transdimensionnelles
En 1932, toujours en Suisse, lorsque Rose devint veuve, la protection sociale telle qu'elle est aujourd'hui était peu développée pour les femmes d'agriculteurs non rémunérées pour leur travail à la ferme ; ce fut son cas. En y repensant, je m’exprimais alors : Rose n'a pas dû "aimé ça" !
C'est ainsi que par l'homophonie "Aimé ça" / "M.S.A." , je fis le lien avec ce qui suit :
J'avais travaillé à la Mutualité Sociale Agricole (M.S.A.), organisme de protection sociale du monde agricole pour lequel j'avais exercé mon dernier emploi, pendant près de quinze ans : secrétaire de direction. Taire "le secret", un legs transgénérationnel ? Dans cet organisme, les conditions de travail se dégradèrent au point de réduire les individus à des tâches conditionnées et robotisantes. Je me sentais impuissante face à une machine administrative sans âme.
Ne tenant compte ni de mon état de santé - refusant souvent les arrêts maladie - ni d'exprimer ma vérité dans ce milieu professionnel figé, une dépression motiva finalement ma mise en invalidité, pour laquelle je perçois depuis une pension. Le concept d'«invalidité» heurtait mon égo, car il mettait l'accent sur les faiblesses que je résistais à accepter. J’avais été contrariée à l'idée d’être devenue «inutile».
Ainsi, cette pension, serait-ce celle que Rose n’aurait jamais perçue ? Je comprends aujourd’hui qu’il s’agirait probablement là d’une réparation karmique en lien avec le patriarcat.
Je fus amenée ensuite à élargir mes compréhensions au niveau transdimensionnel. En effet, le jeu d'indices continua lorsque je fis part de mon enquête à Florian qui s’exclama : «M.S.A.? J’entends "Emesà" !». Surprise, je découvris l’existence de ce langage originel.
En effet, l'Emesà est le "langage matrice inventé et assemblé par les prêtresses Gina'abul dénommées Amasutum, dialecte secret exclusivement féminin, comprenant le syllabaire sumérien et assyro-babylonien, clé de la codification des langues de la Terre".
(Chronique du Girku T.1, Anton Parks p.63).
J'avais pris conscience de mon âme Amasutum lorsqu'un soir, sentant mon corps énergétique s'amplifier démesurément, il m'avait fallu sortir de la maison, par "manque de place" physique ; sa présence m'était palpable ! Un autre jour, elle se révéla à moi comme une guerrière revenant du combat, fatiguée et abîmée.
Associé à ma génétique galactique, ce nouvel élément - l'Emesà - mit en lumière un autre aspect de mes mécanismes de défense envers le patriarcat. En effet, pour s'en protéger, sur sa ligne, mon Amasutum utiliserait l'Emesà. De la même façon, dans cette vie, j'avais appris l'écriture sténographique (*) au lycée, me servant ensuite de cette méthode pour préserver mon intimité du comportement intrusif de mon père. Ainsi, il ne pouvait décrypter mes écrits personnels.
(*) La sténo est une "méthode rapide et abrégée permettant de retranscrire tout énoncé verbal de manière phonétique". Ses principes de base reproduisent quelques fondements identiques à l'écriture cunéiforme, elle aussi idéographique. Sans connaissance de la méthode, le décryptage reste tout simplement impénétrable.
texte en sténo qui signifie :
"à l'image de l'écriture sumérienne cunéiforme, la sténographie est dite agglutinante,
c'est-à-dire qui assemble entre elles des particules placées avant ou après
un signe ainsi retranscrit"
https://fr.wikipedia.org/wiki/St%C3%A9nographie
tablette d'argile comportant un texte cunéiforme
Ma distance d’avec le masculin et le besoin de m’en protéger m’interrogeaient. Que devais-je en comprendre ?
Un long pardon
Mon questionnement ravivait les souvenirs d’autres circonstances qui allaient m’apporter des réponses.
Mon père naquit en Suisse romande en 1930. Ce qu'il m’avait expliqué de la vie de Rose, sa mère, tenait en peu de mots : elle n’avait pas été épaulée par son mari, devenu alcoolique et décédé tragiquement. Elle avait eu 7 enfants avec lui et après son veuvage, avait été contrainte de les placer faute de ressources suffisantes pour les élever. Mon père alors âgé de deux ans ira en orphelinat. Il cachait son manque affectif forgé par son enfance en milieu éducatif strict et austère sous un caractère rude. Cela avait déteint sur sa façon d'élever ses enfants et de fait, mes relations avec lui avaient été tendues et conflictuelles.
Jacques, mon ex-compagnon avait été lui aussi alcoolique. Il me témoignait rarement son soutien lors de situations difficiles et comme mon père, en bas âge avait été placé en orphelinat. Ses parents adoptifs lui avaient témoigné une éducation similaire à celle de mon père et comme lui, Jacques en avait caché la même détresse affective.
Lorsque Jacques et moi nous quittions, peu après la naissance de notre fils, je me retrouvais en situation précaire. Je fus alors contrainte de confier mon fils âgé de deux ans quelque temps à mes parents, avant d'améliorer ma situation pour pouvoir assurer son retour. Malgré tout, par la suite, j'avais éprouvé envers lui de la honte et de la culpabilité quant à la situation difficile que nous traversions.
Après ma rupture, préférant une vie en solitaire plutôt qu'en couple, j'avais eu peu d'interactions avec le masculin. Je ne m’autorisais pas son appui et m’étais forgée au fil du temps une carapace à toutes épreuves pour les surmonter, au détriment de ma sensibilité.
Visiblement, l'histoire de Rose et la mienne avaient beaucoup de points communs, dont la rupture avec le masculin, qui entraîna une séparation d’avec nos enfants, bouleversant ainsi nos rôles de mères. J’étais donc amenée à traiter le jugement et la culpabilité que je portais, d’avoir été une mère contrainte «d’abandonner» son petit, comme l’avait probablement vécu Rose avec ses enfants.
Je m’interrogeai ensuite sur l’origine de mes rapports conflictuels avec le masculin et plus largement, le patriarcat.
Un évènement marquant me revint alors en mémoire. Un matin, adolescente, mon père allait abuser de moi ; je le retrouvais allongé sur mon corps, réveillée par ses attouchements sexuels auxquels il mit aussitôt un terme. Suite à cela, je me sentais mal à l'aise en sa présence et nos relations devinrent d’autant plus houleuses. Honteuse et ayant peur des répercussions d'un tel acte au sein de notre famille, je n'en avais jamais parlé à ma mère. Mon secret ayant pris de l'ampleur, je m'étais enfermée dans un mutisme et une rancœur envers mon père, développant aussi ma peur et ma colère envers l’autorité masculine.
Je réalise aujourd’hui que cet évènement est à l’origine de mon rejet envers lui dans cette vie. A ce propos, mon fils allait, au cours d’un appel téléphonique, me rappeler ma capacité à pardonner. Il m’évoqua son sentiment de libération suite au pardon qu’il avait exprimé à son père, qu'il n'avait jamais rencontré. Il avait fini par retrouver sa trace à l’étranger et l'avait contacté par téléphone. Il me retournera alors : "et toi, quand pardonneras-tu à ton père ?" Je fondis en larme. Cela m’aura pris finalement plus de quarante ans pour lui pardonner.
Ainsi, mes relations avec le masculin avaient toujours été difficiles et conflictuelles. Le seul homme avec qui je m’étais sentie en affinité et en sécurité avait été Denis M. que j'avais rencontré, alors que je m'apprêtais à rompre avec Jacques. J'aurais aimé partager ma vie avec lui et dus y renoncer, au moment où j'appris que j'étais enceinte. En effet, j'avais choisi par culpabilité de rester avec Jacques, le père de mon enfant.
Et comme le hasard n’existe pas, se représentera trente ans plus tard un autre Denis et l’opportunité de cheminer avec lui en binôme. Animée par une volonté de sortir de ma réserve, je saisis alors cette occasion, non sans appréhension.
Travail en binôme
C'est ainsi que peu avant de rejoindre le groupe des LEO, Denis C. était venu me rejoindre en Bretagne. J’avais pu amorcer avec lui un travail de réparation et lorsqu’il décida de quitter le groupe quelques mois après notre arrivée, je me sentis une nouvelle fois déçue par le masculin. En effet, je commençais à peine à rééduquer la part de moi qui s’ouvrait à lui.
Toutefois, les choses étaient bien différentes et je compris que son départ m’invitait plutôt à persévérer dans mon travail avec le masculin.
Par la suite, se présenta la possibilité de continuer mon travail en binôme avec Gérard, membre du groupe. J’avais découvert de nombreuses similitudes de vie avec lui, qui comme mon ex-compagnon, avait été Rosicrucien. Sa première compagne s'appelait Monique (mon ancien prénom) ; elle succomba à l'alcoolisme, comme mon ex-compagnon. D'autre part, nos mêmes centres d'intérêt révélèrent des mémoires communes : les cultures chinoise et celtique, les bâtisseurs de cathédrales, des alter aspirants à des sociétés secrètes. Nous apprenons à mieux nous connaître grâce notamment au miroir quantique que nous nous renvoyons lors de nos interactions.
Voir aussi le futur texte de Gérard s'intitulant "Ma Quête, un
parcours d’initié").
Ce principe de réflexion s’élargit aux autres membres du groupe, notamment avec mes colocataires Clémence et Florian, qui forment un binôme.
Clémence devait arriver dans la colocation peu de temps après la période de mon carton rouge ; alors encore sous le choc, je me sentais indigne de partager la colocation avec elle ; n’en tenant pas compte, elle me témoigna sa confiance et arriva. Je dépassais ensuite mes craintes de revivre avec Clémence le même contexte de tensions qu’avec Corinne. Florian, quant à lui, nous rejoignit peu de temps après et de par ses attitudes et son physique, me fit très vite penser à mon fils.
J’apprends en leur présence et dans nos interactions quotidiennes à sortir de mes schémas de vie en solitaire et de ma réserve, d’oser me confronter à ma culpabilité à exprimer ce qui est. Autrement dit, apprendre à assumer mon rôle de mère !
"(…) si vous admettez sans jugement ce que "l'autre" vous renvoie, vous acceptez de reconnaître la "lumière" (l'Information) transmise par son Soi supérieur. Vous serez alors en mesure de vous accepter tel que vous êtes."
Extrait du Dialogue n° 23-2 : "Libérez - vous maintenant ! & Le principe de l'effet miroir quantique"
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L'écriture de ce texte aura duré près d'un an et a été pour moi un véritable accouchement, celui de moi-même !
Les expériences avec Corinne, celle du déménagement et enfin le choc du carton rouge m’ont été essentielles pour que je puisse prendre conscience de la nature de mes programmes SDS et en amorcer leur déprogrammation.
L’âme de Rose était venue à moi car elle avait besoin d’être écoutée pour pouvoir se libérer et continuer son chemin. Mes interactions avec son âme et mon Amasutum m’ont permis de faire confiance en mes ressentis, écouter mes intuitions, en somme accepter mes capacités féminines, et ainsi progressivement, sortir de la peur du patriarcat.
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Geneviève M. (jeudi, 07 avril 2022 07:02)
Merci pour ce partage qui fait état de tes récentes expériences et compréhensions.
L'accouchement de près d'un an, m'a fait penser immédiatement à la gestation d'un Dauphineau ou d'un Baleineau, beaux bébés s'il en est!
Me vient également à l'esprit, l'image d'un petit poisson tournant continuellement dans son bocal, et qui prend conscience qu'il peut en sortir pour nager dans le Grand Océan, celui de tous les possibles.
Geneviève (56)