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Petite précision sur mon mode d’écriture : j’ai régulièrement des indices sur ma route que je note sur mon téléphone mobile à l’instant T. Parfois je prends une photo, c’est plus parlant. Parfois une intuition me fait faire un lien avec tout ça en cours de saisie. Mais le plus souvent, si je ne fais pas une recherche par la suite, toutes les subtilités de ces signes restent cachées. En reliant le tout sur l’ordinateur, d’autres intuitions me viennent parfois induisant d’autres recherches.
Ce texte est le premier pour lequel je pense avoir réellement relié le féminin et le masculin, ayant fait remonter une émotion que je réfrénais depuis un bon moment, car difficile à accepter. Il m’a fallu plusieurs jours pour l’écrire. Il va m’amener loin entre voie rapide involutive SDS et voie plus lente évolutive SDA.
19 novembre 2018
Ce matin, je prends le bus (qui est le moyen de transport que j’utilise pour me déplacer, je ne conduis pas de voiture) et plus particulièrement un bus que je prends régulièrement : la ligne 11 à Angers.
Je me fais la réflexion que la conduite du chauffeur est un peu trop masculine à mon goût : un peu trop nerveuse, il pile au dernier moment au lieu de ralentir en douceur. On est secoués et obligés de se tenir. A ce moment là on est sur une voie rapide, juste avant d’entrer en centre-ville.
Un camion « Leroy logistique » nous croise sur la voie d’en face : le Roi dans son logis tique / le masculin dans son domaine tique / la prédation sur son terrain tique). Ça attire mon attention sur le fait que je suis encore en train de juger le masculin au lieu d’accepter/intégrer son mode de fonctionnement. La prédation m’enseigne.
Tiquer : manifester par un signe, une mimique, sa contrariété, son mécontentement, son dépit.
Je me dis aussi, dans la foulée, qu’il me reste à éclaircir le rôle d’un ou plusieurs de mes alters avec la royauté. Je pressens que ça a un lien avec moi depuis un moment. D’ailleurs mon deuxième prénom est Reine (celui de ma grand-mère : Marie-Reine).
A peine 10 secondes plus tard un camion « Transport toutblanc » double le bus, assez rapidement, ce qui attire mon attention.
Je pense aussitôt : Blanc / Blanche / Blanche de Castille. Je me sens en lien avec elle depuis 1 an ou 2. Je n’ai pas encore découvert lequel ou je ne veux pas me l’avouer ou mon prédateur ne veut pas que je le trouve ? En tout cas, ce n’est pas un hasard si la vie me mène dans des endroits où elle a vécu ou agit.
Je pense aussi « tout blanc » comme une nouvelle page à écrire avec l’aide du masculin si je lui laisse la parole.
Au moment où je finis d’écrire ce qui précède (le soir du 19 novembre) mon en-je me transmet une autre intuition : faire une recherche reliant les deux.
Je saisi donc « le roi tout blanc » dans le moteur de recherche. Et je découvre « le conte du roi toutblanc » que je ne connaissais pas. A lire au bas de cette page et renommé ici : « la guerre n’aura pas lieu ». Ce conte évoque l’idée que le roi tout blanc a évité la guerre avec le roi tout noir en refusant la guerre mais pas le combat... dans un jeu. (le jeu d’échec).
On me rappelle (encore une fois ! Mais il m’en faut plusieurs) qu’en réunissant deux polarités, quelles qu’elles soient, la guerre entre elles n’a effectivement pas lieu.
Edit du 24 novembre à chaud : Aujourd’hui je découvre que :
Le prénom Blanche, (de la racine germanique blank signifiant clair ou brillant) est un prénom qui a été introduit dans la famille capétienne de France par le mariage de Blanche de Castille avec Louis VIII le Lion, roi de France.
Il a ensuite été attribué à plusieurs princesses royales, mais s'est aussi transmis dans les branches cadettes d'Anjou.....
Je viens à peine de retranscrire, ici dans le texte, ce que je viens de trouver sur le prénom Blanche qu’une émotion commence à monter. Je sens que je la réprime alors j’ai une boule dans la gorge. Je décide de lâcher mon écran et d’aller chercher mon linge à étendre, la machine s’étant arrêtée depuis un moment. Je m’adresse alors à mon en-je et lui dit qu’il faut qu’il m’aide à découvrir ce qui se passe, que je ne veux pas m’auto-illusionner, qu’il faut qu’il me fasse savoir (vu que je tourne autour depuis quelques années) si Blanche de Castille fait partie de mon âme. Je le dis à voix haute. Je ne peux pas finir ma phrase quand l’émotion sort enfin au moment de la phrase : « fait partie de mon âme » que je pleure plus que je ne prononce. Je lâche tout, au point de m’accroupir devant le hublot de la machine en pleurs. Cela dure moins d’une minute, je commence à sortir mon linge et là je me rends compte que c’est du linge blanc que je suis en train de sortir de la machine à laver ! Mes pleurs recommencent, toujours moins d’une minute. Quand je reviens avec ma bassine le soleil entre dans la pièce.
Une fois l’émotion passée je rajoute que : comme dit plus haut (le 19.11), mon deuxième prénom est Reine et ma mère au moment du choix de mon prénom m’aurait bien appelée Blandine, mais mon père lui a dit qu’il en connaissait déjà une... Par contre c’est le prénom de sa mère, Reine, qu’il m’a donné en deuxième prénom.
Le message est clair. Pourquoi je n’arrive toujours pas à l’accepter ? Sûrement à cause de son rôle dans la croisade des albigeois. Mais chaque chose en son temps, une intégration après l’autre.
Je reviens à la suite de mon trajet de bus du 19 novembre au matin (après avoir rencontré les camions « Leroy logistique » et « transports toutblanc » :
Ce qui suit a été écrit entre le 19 et le 22 novembre :
A l’annonce du prochain arrêt : « République », je sens qu’il faut que je le note.
Je comprends plus tard que c’est parce que, sur le trajet-retour, l’arrêt de bus république se trouve dans la rue Plantagenêt.
Plantagenêt : maison des comtes d’Anjou à l’origine d’une lignée de plusieurs rois d’Angleterre et, du coup, à l’origine de la guerre de cent ans par Edouard III (descendant des Plantagenêt) contre les Capétiens.
Là encore l’évocation de la royauté voulant plus de territoires continue et cette fois l’étau se resserre sur le territoire angevin dont sont originaires les Plantagenêts et sur leurs liens avec les capétiens : Blanche de Castille, son fils Saint-Louis et même Philippe le Bel le petit-fils de saint-Louis et donc l’arrière-petit-fils de Blanche de Castille :
La guerre de Cent Ans est un conflit entrecoupé de trêves plus ou moins longues, opposant de 1337 à 1453 la dynastie des Plantagenêt à celle des Valois, et à travers elles le royaume d'Angleterre et celui de France :
Au début du XIVe siècle, trois axes de tensions favorisent son émergence dont :
- les constants affrontements entre Plantagenêt et Capétiens pour la souveraineté et le contrôle des fiefs de Guyenne ;
- conflit dynastique pour la couronne de France qui naît en 1328 à la mort de Charles IV, dernier fils de Philippe IV (Philippe le bel)
Plus tôt dans l’histoire de France on peut lire :
Devenu adulte, Louis IX (Saint-Louis) met fin au conflit entre Capétiens et Plantagenêt et se soucie de l'extension du domaine royal. Le conflit opposant les dynasties des Capétiens et des Plantagenêt couvre une période de 100 ans (1159 à 1259), pendant laquelle s’affrontent le royaume de France et l'Empire Plantagenêt. Ce conflit est aussi appelé par certains historiens, la « première guerre de Cent Ans ».
Plantagenêt est le nom d'une maison royale issue des comtes d'Anjou et du Maine. Le nom « Plantagenêt » est apparu au XIIe siècle avec Geoffroy V d'Anjou mais il fut donné, a posteriori, à l'ensemble de la dynastie des comtes d'Anjou de cette maison. Geoffroy V d'Anjou, dit le Bel ou Plantagenêt (à cause du brin de genêt qu'il avait l'habitude de porter à son chapeau) (1113-1151), règne sur l'Anjou jusqu'en 1214, date de la bataille de la Roche-aux-Moines. La victoire de Louis VIII (encore prince et futur époux de Blanche de Castille) sur Jean sans Terre (roi d’Angleterre de la lignée Plantagenêt et oncle de Blanche de Castille) consacre la mainmise définitive du roi de France sur le fief angevin. La puissance des Plantagenêts trouve son origine dans le mariage que fit Geoffroy V avec Mathilde l’Emperesse fille d’Henri 1er roi d’Angleterre et qui permit à son lignage d'accéder à la royauté et d'échapper sur certains de ses territoires à la suzeraineté du roi de France.
Edit du 24 novembre :
Blanche de Castille (1188-1252) est reine de France par son mariage avec Louis VIII dit le lion Fille d'Alphonse VIII de Castille et d'Aliénor d'Angleterre, elle-même fille d'Aliénor d'Aquitaine et d'Henri II Plantagenêt, elle épouse le prince Louis, fils et héritier de Philippe Auguste. Elle est la mère de Saint Louis, à qui elle donne une éducation (comme moi avec ma fille de 13 ans, qui n’est jamais allée à l’école) très pieuse et exerce la régence entre la mort de son mari Louis VIII et la majorité de son fils.
Henri II Plantagenêt (1133-1189) le grand-père de Blanche de Castille fut comte d'Anjou et du Maine, duc de Normandie et d'Aquitaine et roi d'Angleterre.
Fils de Geoffroy V d'Anjou et de Mathilde l'Emperesse, fille du roi Henri d'Angleterre, (Henri 1er). Fait duc de Normandie à 17 ans, il hérita du comté d'Anjou en 1151 et épousa peu après la duchesse Aliénor d'Aquitaine, dont le mariage avec le roi Louis VII de France avait récemment été annulé.
En 1154 Henri Plantagenêt est couronné roi d’Angleterre. Par son mariage avec Aliénor en 1152, le roi qui devient Henri II d'Angleterre règne désormais sur un territoire qui s’étend de l’Écosse aux Pyrénées, comprenant l’Angleterre, l’Anjou, le Maine, la Normandie, l’Aquitaine et la Bretagne. Cette faute politique s'ajoute en tant qu'élément déclencheur dans la rivalité entre les rois de France et les rois d’Angleterre, qui a débuté sous le règne de Henri Ier de France, pour se terminer au milieu du XIIIe siècle. Beaucoup d'historiens médiévistes considèrent que cette séparation est à l'origine d'une « première guerre de Cent Ans ».
Louis VII (le 1er mari d’Alienor d’Aquitaine) et ses successeurs n'auront alors de cesse de batailler sans relâche contre l'Angleterre, et l'Empire Plantagenêt, pendant à peu près cent ans (de 1159 à 1259) pour finalement récupérer une bonne partie des territoires perdus par Louis VII et faire la paix avec l'Angleterre, pour un bon moment, à partir de 1259, lors du traité de Paris signé par Saint- Louis.
En étudiant leur généalogie on comprend donc que Blanche de Castille a du sang Plantagenêt dans les veines, « du sang angevin » et que Geoffroy V Plantagenêt le fondateur de la maison Plantagenêt à Angers n’est autre que son arrière-grand-père (par sa mère). Puis on l’a mariée avec un capétien.
Comme lien avec Blanche de Castille je peux rajouter que j’ai vécu 5 ans à Poissy (78-Yvelines) où elle a mis au monde St-Louis et j’y ai même habité, avenue Blanche de Castille, pendant 3 ans ! J’avais le projet d’y accoucher à domicile. Clin d’oeil : Ma sage femme était surnommée GG (nom et prénom commençant par un G) et elle a commencé à me faire faux bond 15 jours avant l’accouchement ! Je n’ai finalement pas accouché à Poissy. Puis mon mari cherchant à changer de travail, s’est vu proposé un poste à Angers où nous vivons depuis 10 ans, sachant que j’y suis née mais que mes parents avaient déménagé quand je n’avais que 3 mois. Pendant mon enfance nous revenions 1 à 2 fois par an dans la région (dans la famille) et à chaque fois que je passais devant le château d’Angers je disais que c’était mon château ! J’y étais attachée. Bref, tout me ramenait toujours à Blanche de Castille et à Angers. Et je vois maintenant se dessiner deux camps, deux dualités : les capétiens et les Plantagenêt qui finalement sont liés par le sang et ont besoin d’être réconciliés, et vus.
Revenons au trajet de bus du 19 novembre. Texte écrit entre le 19 et le 22 novembre :
Lorsqu’on arrive place de l’Académie, le bus marque un arrêt plus long car il est en avance sur son horaire.
Je lève les yeux de mon mobile sur lequel je notais mes derniers indices et je remarque la boutique « 1001 piles batteries chargeur ». Visiblement on me laisse du temps pour prendre mes notes ! J’étais un peu stressée car lorsque j’ai des signes comme ceux-là ils ont tendance à s’enchaîner, me laissant peu de temps pour les noter. Peu de compréhensions peuvent arriver à ce moment-là, je note ce que je sens qu’il faut que je note et c’est tout.
Au moment de faire des recherches sur la place de l’Académie donc, (le 20 novembre) je tombe sur ce site qui donne juste un plan de la place mais je remarque que la royauté est encore présente là, dans le logo (couronne sur le R pour royauté, mon prénom aussi commence par un R) !
Gralon : Guide touristique, culturel et Annuaire Internet
La place de l’Académie se trouve assez près du château à côté duquel on vient de passer. Ce qui me ramène encore à Blanche de Castille car elle a fait construire la forteresse en 1230 quand elle était gérente (gérante) (coquille qui en dit long !) régente de son fils, le roi St-Louis, telle une reine mère. Et comme je l’ai dit plus haut, enfant je disais que c’était mon château.
On fait un arrêt au magasin « Action » pour y acheter du matériel d’art créatif pour ma fille.
Puis on reprend le bus dans l’autre sens pour le retour. Et à partir de là c’est l’autre voie, la moins rapide que je vois et le trajet est accompagné par des lions.
Tout d’abord ceci m’interpelle, mais je ne comprends pas tout de suite l’évocation à l’alchimie : 5 ou 6 gros pavés rouge ont été installés très récemment à l'entrée du Pont noir (c'est la première fois que je les vois et on ne trouve pas encore de photos sur internet). Une recherche me mène à cet article : « Angers : le pont noir devient tout blanc mais garde son nom ». Une autre recherche m’apprend que les lumières ont été réalisées par l’atelier émergence à Lyon (émergence du lion)
Arrêt forcé rue Plantagenêt. Un véhicule de dépannage bloque le passage un peu plus loin, ce qui me laisse le temps de voir qu'à l'arrière du bus de la ligne 1 bloqué devant nous il est écrit :
lion's city Man 605
Lion’s city est un autobus construit par la firme allemande MAN depuis 2000.
Autrement dit : pour pouvoir continuer à avancer sur la voie SDA et entrer dans la cité des leo il me faut incorporer ma part masculine pour enfin faire des compréhensions complètes et pouvoir ouvrir plus encore la porte à mon en-je (bus 605 = 11 / heure où je vois ces inscriptions sur le bus : 11h19). D’autant que je suis à ce moment-là dans un bus de la ligne 11 !
Quant aux armoiries des plantagenêt, elles reprennent le lion et le léopard :
Les armoiries de cette famille comtale puis royale, blasonnées de gueules, à trois léopards d'or (armés et lampassés d'azur), s'identifièrent petit à petit comme « les armes d'Angleterre ». Elles furent adoptées par le roi Richard Cœur de Lion (1189–1199), fils du roi Henri II d'Angleterre (1154–1189), et petit-fils du comte Geoffroy V (1129–1151) dont le blason est d'azur à six lions d'or, trois, deux et un.
Le prochain arrêt : « poissonnerie » est annoncé un peu plus tard.
J’y vois le poisson de la ville de Poissy. Blason qui aurait été accordé à la ville par le roi St-Louis.
Saint-Louis naquit en 1214, vraisemblablement au château de Poissy donné en apanage par Philippe-Auguste à son fils Louis VIII à l'occasion de son mariage avec Blanche de Castille. Il fut baptisé avec certitude en l'église paroissiale Notre-Dame ; par la suite, il signa ses lettres privées « Louis de Poissy » ou « Louis, seigneur de Poissy » en souvenir de son baptême.
En 2000, PSA (la marque au lion) installe à Poissy un pôle tertiaire sur 55 000 m2 dans lequel sont installés divers services du groupe, provoquant l'arrivée d'une nouvelle population de cadres et d'employés, comme Julien (mon mari) à l’époque.
En fin d'après midi du 19, je vois un lion sur un papier peint. Clin d'œil qui me rappelle de laisser ce que je suis en train de faire pour aller faire les recherches liées à mes notes du jour.
Le 22 novembre au matin
Je me réveille avec cette intuition : aller chercher du côté de la voie royale alchimique que Julien a évoqué il y a quelques semaines. Et du coup je comprends aussi le clin d’oeil des signes du pont
noir devenu blanc avec des sculptures rouge à l’entrée (dans le sens du retour du bus) : œuvre au noir, œuvre au blanc, œuvre au rouge.
(Edit du 24 novembre : je pense au lessivage de l’oeuvre au blanc comme au moment de mon émotion de tout à l’heure devant la machine à laver).
Ce trajet de bus m’a confirmé, par un petit retour en arrière sur la voie royale rapide qu’a prise ma part prédatée SDS (Blanche de Castille ou pas) que cette voie là est un piège puisqu’elle retarde le cheminement, sur une route tracée par un conditionnement qu’il ne reste plus qu’à suivre :
La voie royale est une voie créée pour et fréquemment empruntée par un roi, un monarque. Donc sûre et rapide, sans danger, forcément dégagée quand celui-ci l’emprunte.
L’usage figuré de ce terme est ancien mais semble se limiter, jusqu’au XIXe siècle inclus, à une métaphore religieuse, la « voie royale » symbolisant le chemin qui conduit les âmes pures vers le salut éternel
En discutant avec Julien de mes compréhensions et du texte que j’étais en train d’écrire il a évoqué une autre voie royale rapide : celle des études supérieures toutes tracées.
Une recherche donne plusieurs entrées, toutes sensées être des voies royales pour garantir une bonne place dans la matrice SDS :
Les prépas scientifiques et technologiques, la voie royale... L’alternance, voie royale vers l’emploi
École d'ingénieurs : la voie royale vers l'emploi
les sciences : la voie royale. pourquoi?
Les admissions parallèles, la nouvelle voie royale pour entrer en grande école
Mais la vraie voie royale c’est la voie royale alchimique, la voie SDA. Et elle se mérite, loin du pouvoir ou du savoir, par la recherche de connaissance :
Patrick Burensteinas, parle de "la voie royale". Une troisième voie (la plus difficile), après les voies "sèche" et "humide", d’essence spirituelle donc, qui ne considère la matière que comme un relais et qui n’expérimente que sur soi-même... Il dit qu’il y en a beaucoup qui la tente mais pas beaucoup qui la réussisse. Voici la retranscription que j’ai faite d’une partie de sa video de10 mn que l’on trouve ici
[...]
« Si je n’ai pas de matière je fais les 3 œuvres dans mon corps ; d’abord la décomposition : je dois exploser dans tous les sens, après je dois être capable de séparer le subtil de l’épais, ce qui laisse passer la lumière de ce qui ne la laisse pas passer. Puis une fois que j’ai récupéré tout ce qui était subtil, il faut que je l’aligne et une fois que je l’ai aligné il faut que ça reste aligné et que la lumière accepte de descendre dedans. C’est ça la voie royale, c’est ce qu’on appelle les 7 points de la maîtrise.
Les 7 points de la maîtrise on les retrouve dans le corps vous avez le soufre qui est dans la gorge, c’est le point de la gorge c’est là où sont vos émotions. A chaque fois que vous avez des émotions c’est ici que ça va se cristalliser. On a la gorge qui se prend, vous allez faire des choses comme ça (il se racle la gorge) et vous allez faire les choses rouges, les inflammations, les irruptions, les brûlures. Donc ça c’est le point de la gorge. Alors comment on va le déterminer ? : 1er exercice.
Deuxième exercice, le point du coeur qui est le point du mercure, le spiritus, c’est là où est l’esprit pas là (il montre le cerveau). Il va falloir l’identifier ici (montre le coeur).
Une fois qu’on l’a identifié, on va purifier l’un par l’autre c’est à dire qu’on va faire descendre nos émotions à l’intérieur de l’esprit. On va prendre ici et on va faire descendre là. Et on va faire ce qu’on appelle une teinture c’est à dire comprendre mes émotions par mon esprit. Mais il va y avoir des déchets à l’intérieur, c’est pas pur, j’ai bien fait le mélange.
Alors ce mélange maintenant je vais le descendre au sacrum et là au sacrum c’est le point du sel, c’est l’endroit le plus fixe. C’est la pointe des vertèbres, c’est quand vous êtes assis au sol c’est par là que vous communiquez avec le reste de l’univers par le sol. Donc maintenant toutes les cochonneries vont rester à cet endroit là et vont se dissiper dans la terre.
Ensuite je remonte maintenant cette teinture purifiée au coeur.
Maintenant que j’ai cette teinture purifiée au coeur je vais la comprimer pour qu’elle ne fasse plus qu’un seul point : le point... comme... UN.
Et une fois que je l’ai comprimé à l’extrême alors j’les libère et là c’est l’illumination. Ça c’est la voie royale. 1,2,3,4,5,6,7 (voir les gestes qu’il montre sur sa video à 8mn environ). Alors ! C’est facile à montrer, c’est plus difficile à faire ! Justement parc’que c’est simple.
Nous on a besoin de tas d’machins parc’qu’on est des occidentaux. Il faut des pourquoi et des comment, qu’est-c’que ça veut dire ? Si ça marche pas c’est qu’il y a un secret ! Ben non y’en a pas ! Si ça marche pas c’est qu’j’ai pas travaillé ! Souvent on suit des voies et on se dit j’ai suivi cette voie elle marche pas, ouais mais tu l’as suivie trois jours quoi !
Et pis si ça marche pas y’en a une autre qui passe qui a l’air mieux. Ah ben j’vais faire celle-là, ça a l’air plus facile, où y’en a un autre qui a réussi ! Et on passe toute notre vie comme ça à changer d’outil mais sans jamais les utiliser. Et là le but c’est pas la glorification de l’outil c’est : fais quelque chose avec !
Donc, ça c’est la voie royale et ça, les gestes que je vous ai fait voir, c’est la manière de la faire. Mais ça veut dire aussi que quand je vais comprimer ici mon souffre, toutes les émotions elles vont exploser hein ! Il va falloir que j’gère ça hein ! Et une fois que je vais avaler mon souffre ici et que je vais le mettre dans mon coeur hein, ça va passer à travers mon esprit, ça va polluer mon esprit hein, donc va falloir que j’accepte, c’est une lessive que j’fais hein ! Et une fois que j’ai fais tout ça faut bien qu’je le descende à l’intérieur de la terre et qu’ce soit un endroit où ça va bien se dissipé. Et puis une fois que ça s’sera complètement dissipé j’vais perdre des tas d’souv’nirs des tas de choses auxquelles je suis attaché même si c’est mauvais pour moi. Le nombre de choses auxquelles on est attaché qui sont mauvaises pour nous hein ! Ben là va falloir que j’les laisse partir hein ! Si j’accepte de les laisser partir alors c’est une distillation. C’est à dire que ça va remonter ici (montre la remontée au coeur). Et maintenant cette teinture, elle est pure, maintenant j’peux en faire quelque chose. Mais la compression de cette teinture, est-ce que je vais accepter quelle ne fasse plus qu’un point ? En gros... ce fameux dénominateur... comme... UN : perdre la différence pour trouver l’unique. On n’a pas forcément envie non plus hein ! On est des individus nous, des indivisibles. Mais là justement, il va falloir accepter d’se fondre dans cette unité et, une fois qu’elle est là, la libérer complètement, ne plus y tenir, lâcher tout...ce... en...quoi... je...crois, libérer tout. Est-c’que j’vais être capable de l’faire ? Si j’suis capable alors... c’est la réalisation. Mais la réalisation c’est à dire, la réalisation c’est celui qui est dans le réel, c’est à dire celui qui est.
On arrive dans c’monde : on apparaît. On quitte ce monde : on disparaît. Donc on fait qu’paraître ! Et la question c’est : on est quand ? Dès qu’on naît on n’est plus hein ! Naître c’est non être. Donc finalement je naît qu’une fois : je vis, je meurs, je vis, je meurs, je vis je meurs jusqu’à ÊTRE de nouveau.
Mais la voie royale c’est c’qui va s’passer. C’est à dire j’accepte cette mort des apparences, pour disparaître et pour être de nouveau. »
Voilà je suis arrivée au bout de ce texte. Je me sens lessivée !
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Déborah (samedi, 01 décembre 2018 14:55)
Très intéressant, Merci Sely...
Toscane (mardi, 04 décembre 2018 12:49)
Merci beaucoup pour ce mode d'emploi... pour moi c'en est un réellement. Je suis aussi assez bluffée de voir une fois de plus se déployer cette magnifique capacité à relier les points entre eux. Superbe travail, bientôt j'y arriverai aussi, en fait j'y suis peut-être déjà mais je ne l'écris pas, donc prochaine étape : j'écris. Merci Sely, c'est comme un encouragement, une invitation.
Roselyne (mardi, 04 décembre 2018 22:28)
Merci Toscane,
J'avais peur de noyer les lecteurs avec des détails. C'est encourageant pour moi aussi pour continuer à écrire.